• Un an plus tard...

    Un an plus tard, je repose le pied sur le sol mexicain. Ma peau reçoit toute la chaleur de ce soleil et se gorge des couleurs et des odeurs de fritures, de pots d'échappement et de tortillas fraîches des rues de Puebla.

    Un an plus tard, je retrouve mon amour, le cœur battant et oscillant entre le plaisir et la peur de se retrouver après tant de temps et de changements...

    ... un mois plus tard

    Je suis de retour en France et je prend le temps de vous livrer un concentré de ce retour éclair.

     

    Un an plus tard...

    Déjà, nous retrouver.

    Bien plus facile que ce que l'on avait pu s'imaginer tous les deux! C'est plutôt maintenant la sensation de l'absence de l'autre qui nous tourmente. Ensuite, rencontrer la famille de Victor: Carmen sa bonne humeur et sa cuisine toujours pleine de mijotés pour nous, Polo sa tranquillité et ses coups de main bricolage et ses blagues, Nayeli et ses airs de princesse aztèque avec ses beaux yeux clairs, Jacinta qui me bondille dessus dès que je me lève... mère, père, sœur et chienne me font vite une place bien chaude dans leur quotidien et je leur en suis très reconnaissante. Oui, encore une fois le Mexique m'ouvre grand ses bras.

    Un an plus tard...Un an plus tard...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais au Mexique, il faut suer pour gagner sa croûte. C'est comme ça, tout le monde s'active et tout le monde travail, souvent dans une joyeuse confusion. Alors on commence, plutôt tranquille il faut dire: Victor anime un atelier d'auto-édition au musée ferroviaire de Puebla. Toutes les après-midi durant une semaine, nous allons peindre, dessiner, écrire en petit groupe sur la pelouse au milieu des wagons en bois d'un autre âge. Le voir en prof m'amuse. Ses explication sont trop longues mais j'aime l'entendre parler. Ah! l'amour, qu'est ce que vous voulez?

    Enfin, le Mexique c'est aussi et surtout des sacrées amitiés à retrouver:

    Un an plus tard...une conteuse équatorienne rencontrée dans la rue et que l'on invite à continuer dans le bar de copines pour échapper à la pluie.

     

     

    Un an plus tard...après la pluie devant le théâtre principal avec Sandee et Victor.

     

     

     

    Un an plus tard...Sur le toit du musée Amparo avec Ithai et Mariana, Julia de Bulgarie. J'adore ce coin: on peut voir toutes les coupoles de céramique de Puebla, brillantes sous les nuages de l'aguacero qui se prépare pour laver la pollution et les clochards des poussières de la journée.

     

     

    Un an plus tard...

    A Tlaxcala avec la belle Tania qui passe son temps à nous acheter toutes la nourriture qui peut se présenter. Alors forcément, quand on arrive au restau, je prend ce qu'il y a de plus bizarre:

    Un an plus tard...

    et ben comme d'hab, j'adore ça!

     

    C'en suit une superbe soirée à Huamantla, une petite ville au pied du volcan endormir la Malinzi, du nom de l'interprète indienne, et peut être même amante, de Cortès. Tous les ans, à cette période, la ville ce met en fête durant plusieurs semaines pour célébrer la Virgen del cerro, la Vierge de la montagne. L'Esprit de la Montagne est passé au filtre du christianisme, comme beaucoup de choses! Toujours est-il que l'avant-dernier weekend de cette ferria, une bonne partie des habitants s'activent toute la journée et une partie de la nuit pour confectionner des tapis de sciure colorée tout au long de la rue principale. Le reste de la "noche en que nadie duerme" est consacrée à défiler dans ses rues pour admirer dévotionnellement le travail des artistes.

    Un an plus tard...

     Le lendemain, on prend un bus pour la Malinzi: l'oxygène est délicieux de fraîcheur sous les pins et bronches et sinus palpitent de bonheur, surtout ceux de Victor! tant habitués à la pollution de Puebla. La brume et la pluie nous rattrapent malheureusement bien avant la fin de l'ascension.

    Une autre fois, nous partons pour la journée vers Atlixco, la ville aux fleurs. Le climat est un des meilleurs du monde et les fleurs poussent de partout! On se balade sur le marché où les vendeuses de viande grillée nous assaillent, dans les rues à la recherche de différents cadeaux pour les amis, en haut de la colline d'où le coucher de soleil est splendide derrière le Popocatepetl. Et l'on se régale d'une glace au chile en nogada, un plat traditionnel de saison! Pour sûr, on reconnaît les morceaux de piments et de fruits confits ainsi que le goût de noix.

    Un an plus tard...

    Un an plus tard...Un an plus tard...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Enfin, tout ça et tant d'autres choses!

    Heureusement que ma vie ici me plaît beaucoup aussi et que j'avais déjà des projets et des engagements pour cette année, sinon je crois que je serais restée au Mexique. Peut être une autre fois, mais je n'attendrais pas une année complète cette fois!

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :