• Lago Valsequillo

    Ca y est ! Enfin ! Première excursion hors de Puebla réalisée con los amigos.

    Lago Valsequillo

    A part le fait que je suis malade et donc pas en super forme et l'incident de la tuna, ce fut une réussite !

    On s'est tous retrouvés un samedi vers 11h à l'arrêt de bus. 10 adultes et 3 enfants, déposés devant la buvette le long de la route. Ceux qui n'avaient pas déjeuner ont mangé des memelas (tortillas fourrées, et oui fourrées Arnaud, tu as bien entendu... fourrées donc de purée d'haricots noirs, avec de la salsa et du fromage) pendant que les autres commandaient leur cemitas et leurs chelas pour la route.

    Les cemitas sont typiques de Puebla. La cemita original est un genre de hamburger: le pain est de la même forme mais beaucoup plus sec, remplis d'avocats, oignons, papalo (une plante au goût et à l'odeur très forts, moi j'adore, la plupart des Poblanos, étrangement, non), quesillo (genre de string cheese qu'à l'inverse je n'aime pas et dont le Poblanos rafolent), et milanesa (viande de porc frite). Le tout est très sec, alors celle d'hier avec sa viande de kebab et sa salsita m'a très bien été !

    Et les chelas, ce n'est rien de plus que les bières. On ne dit pas tellement cerveza ici. Souvent ils la mélangent avec du klamato (jus de tomate et sel au cèleri). Au début on trouve l'idée étrange mais on devient vite partisan.

    Bref, nous voilà en route. Environ 1h de marche sur une route de poussière pour arriver sur un promontoir au-dessus du lac: la vue est superbe. Comme il est contaminé, comme la plupart des lacs et cours d'eau du pays, personne ou presque ne s'y baigne. Pour tenter d'enrayer cette polution, un genre de nénupahr fut introduit... il recouvre maintenant presque la moitié du lac et personne ne sait comment s'en débarasser. Des courageux tentent tout de même le ski nautique, mais la plupart viennent ici pour l'escalade.

    Lago Valsequillo

    Nous, on installe simplement le hamac et on pic nique tranquilement. Un petit détour par le bas de la falaise et on prend le chemin de retour vers 5h. C'est là qu'intervient la tuna. C'est le fruit du nopal, le cactus (ou un des cactus) commestible. Les cactus lui même ce mange en salade ou à la poelle et le fruit, bien que rempli de graines, est en général en permanence sur mes étagères. Là, on a à faire à des tunas rouges sauvages. Il paraît que les rouges sont plus sucrées que les vertes, alors quand on m'en tend une je suis toute exitée. Attention aux petites épines, celles-ci n'ont pas été nettoyées: ok, ok, je repère les spots infestés et je manipule joyeusement ma petite trouvaille en tentant de la dépecer. Pas de chance, des épines il y en a partout en fait... Je me retrouve comme une infirme, les doigts écartés et Denn, Dino et Piwi s'affairant autour pour tenter de me retirer tout ça. Quand on arrive finalement chez moi, j'ai encore quelques minutes de boulot avec la pice à épiler et ce matin j'en sens encore quelques invisibles !

    Heureusement, le coucher de soleil valaient bien toutes ces peines.


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